Entrênement With Anatomy.

Ce matin-là, j'avais pansé puis sellé Anatomy, c'est pourquoi je me retrouvais avec ce cheval magnifique à la porte de la carrière. Je le lachais un moment, n'ayant d'autre moyen que celui-ci pour avoire mes deux mains libres.

Aïe Aïe, que c'est louuuurd !

Mais ça allait bien : La preuve, il n'avait pas profité de ce moment pour s'échapper, ni même pour brouter. Il piaffait par contre avec impatience pour entrer.

[ Dzl, j'continue après, j'dois y go'w ]

Puis j'entrais dans la carrière, emmenais Anatomy au
milieu, et montais.
Oh quelle sensation de bonheur qui m'envahit de suite. Je ne faisais plus qu'un avec le cheval, je pensais et il faisait, c'était superbe.
Je me souvins qu'il adorait sauter, mais je ne me précipitais pas, je le faisais trotter plutôt dans la piste pour l'échauffer.

- Bien, Anatolz ^^ P'tite souris blanche, Diagonaale, marcher ! -

Je ris toute seule, enfin, avec lui, puis je tournais la rêne, et il suivait docilement. Il était de bonne humeur, ce jour-là
J’exerçais une petite pression avec mes talons, ne comportant pas d’éperons, Bien sur.
Pour allonger les foulées.

La carrière, aujourd'hui, était disposée à peu près de cette manière, et je n'eus pas à bouger quoi que ce soit :

Entrênement With Anatomy. 0708301108381116642

Après avoir échauffer un bon quart d'heure Anatomy, je fis un petit galop avec lui le tour de la piste, puis je le laissais se reposer une minute au pas. Après quoi, je le positionnais dans l'emplacement parfait pour prendre le premier obstacle, toujours dans la piste, puis je le mis au trop jusqu'à ce que l'obstacle soit parfaitement à ma gauche, et je tournais, le laissant se mettre dans un joyeux petit galop, à l'idée de sauter. Je me mis en suspension au bon moment, pour les premiers 80 cm, puis vers l'oxer qu'il sauta en toute légerté, bien au milieu. Enfin, il sautais encore le dernier oxer, un peu impressioné par la taille, mais le sauta parfaitement bien.

Bravo ! Très bien, Ana', tu as très bien sauté mon loulout, allez, préparez votre marche au pas.Auuuuu PAS.

Puis j'enlevais mes pieds des étriers, tout en le surveillant le temps qu'il se repose encore une minute, et je refesais le parcours.

Bien, très bien, Anatomy.

Je lui flattais l'encolure en le laissant se reposer encore une fois, une fine couche de sueur l'enveloppant. Puis je me mis au trop, et travaillais un peu avec lui les pneux, les contournant bien, même s'il réchignait un peu à tourner et retourner.

Mais pour avoir de bonnes jambes, c'est obligé ! Imagine moi qui n'arrêtte pas de monter et descendre au trop levé sur mes étriers, et arrêtte de te plaindre.

Que je lui disais, un moment où il henissait vers les obstacles et menaçait de s'emballer.
Je refis un dernier galop avec lui le tour de la piste, puis descendit et le menait aux douches.

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